"L'AMITIE est L'AMOUR sans ailes !!"

"L'EGOISME est le poison de L''AMITIE"

14‏/01‏/2010

AMOUR.. AMITIE.. EXISTANCE


On participe tous dans un jeu nommé « destin » dès notre naissance, les relations humaines sont devenues un jeu d’enfant. Ce genre de relations arrive à laisser pas mal de victimes, jouer aux sentiments est devenu le passe-temps de pas mal de gens malheureusement, et ça joue sur le point faible de certaines personnes, il y en a qui arrivent à supporter, d’autres qui n’en supportent pas et font une dépression plus ou moins durable.

Pourquoi tout le monde dit « je veux » mais personne ne donne ?! L’ensemble des relations consiste un échange entre deux personnes pour garantir le bon déroulement et éviter les malentendus, personne n’est parfait mais ce n’est pas une excuse. Une personne qui prend sans donner est une personne qui profite de la situation, elle se croit gagnante mais réellement c’est la perdante : elle n’arrivera jamais à connaitre le sens de la relation. Entre un couple apparait par obligation : les gens se sentent obligés de passer un message ou de téléphoner à la personne ciblée.

« L’amour a ses raisons que la raison ignore » un proverbe plein de sens et, paradoxalement, celui-ci prend peut-être tout son sens parce que l’amour n’existe pas…

Commençons par définir l’amour : L'amour c'est une adéquation avec l'autre : ça peut être tout un tas de points communs, ça peut être la même façon de voir de voir les choses, ça peut être de l’admiration. Cette adéquation peut parfaitement coller à la définition de l'amitié... Mais dans l’amour il y a quelque chose en plus : le fait que le cœur se met à battre à 200 lorsque l’autre est là… et en fait c’est ce qu’on appelle « la passion ».
Donc amour = amitié + passion.

Comment naît l’amitié ? Elle se crée au fil des temps, les personnes s’apprécient, se trouvent en adéquation, sans avoir forcément cherché à le devenir.
Donc l’amitié existe, ce sentiment pur entre deux personnes ou plus qui les relie suivant des valeurs connues par les membres. En plus, cette relation sociale favorise l’intégration de la personne dans une société quelconque l’enlevant de la solitude. N’oublions pas la confiance réciproque entre les amis et le sentiment de sécurité causé par cette amitié. Si, de nos jours, nous ne trouvons pas une amitié assez rigide, ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas, elle existe même dans son aspect limité.

Comment naît la passion ? Soit par un coup de foudre (qui, rationnellement n’existe pas), soit par quelque chose d'accidentel, ou quelque chose d'inattendu, ou quelque chose qui entraîne une privation, bref quelque chose qui biaise la relation... C'est la passion. Certains s’efforcent même de créer cette privation : il suffit simplement de voir tous les mensonges que l’on raconte aux premiers rendez-vous. Au final, la passion n’est que le résultat d’une privation créée par quelque chose de faux que l’a tenu de vrai. La cause de la passion n’est donc pas réelle mais elle est perçue comme telle.

A propos de l'amitié



Aristote distinguait trois sortes d’amitié :
• L’amitié en vue du plaisir ;
• L’amitié en vue de l’intérêt ;
• L’amitié des hommes de bien, semblables par la vertu.


Pour Aristote, la seule veritable amitié est l’amitié vertueuse. Cette dernière est recherchée par tout homme, même si tout homme ne la rencontre pas nécessairement. Elle peut naitre entre deux individus d’ « égale vertu » selon le philosophe et se distingue de l’amour en cela que l’amour crée une dépendance entre les individus. Toujours selon Aristote, l’ami vertueux(« veritable ») est le seul qui permet a un homme de progresse car l’ami vertueux est en réalité le miroir dans lequel il est possible de se voir tel que l’on est. Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur, notion évoquée dans le dernier livre de l’Ethique a Nicomaque et qui est, pour Aristote, a plus importante.


Une relation d’amitié peut prendre différentes formes ; de l’entraide, l’écoute réciproque, a l’échange de conseils, au soutien, en passant par le partage de loisirs.

SOCRATE en parlant de l’amitié, établit une distinction entre les trois concepts du bon, du mauvais et du ni bon ni mauvais. Comme convenu précédemment, le bon se suffit a lui-même et ne peut donc prendre l’initiative d’une relation amicale. Il en est de même du mauvais, dont la méchanceté esclot toute forme d’amitié. Reste le ni bon ni mauvais. Il ne peut être ami de ce qui lui ressemble, l’amitié ne pouvant naitre entre deux êtres semblables, tout comme il ne peut être ami de ce qui lui ressemble, l’amitié ne pouvant naitre entre deux êtres semblables, tout comme il ne peut être l’ami du mauvais. La seule combinaison valable est donc que l’amitié peut être ressentie par le ni bon ni mauvais pour le bon.
SOCRATE va plus loin pour démontrer que les choses ou les personnes faisant l’objet d’un sentiment d’amitié ne sont pas aimées pour elles-mêmes, mais pour autre chose, laquelle est aussi aimée pour autre chose, et ainsi de suite jusqu'à parvenir au principe premier, au premier objet de l’amitié.

Le médecin par exemple, n’est pas aime pour lui-même mais pour la sante qu’il procure. La sante, quant a elle, n’est pas aimée pour elle-même mais pour le bien-être général auquel elle contribue, et ainsi de suite. En continuant sur cette voie, affirme Socrate, nous pourrions arriver a un principe premier qui nous renverra plus a un autre objet aime, mais qui sera aime pour lui-même. Toutefois il garde le silence sur la nature de ce premier objet de l’amitié.

Platon,Aristote,Epicure et laecre


L’amour selon PLATON, appelé l’Amour platonique est une expression et une conception des relations amoureuses qui date de la renaissance. Il s’agit d’un amour en dehors de toute sensualité, de type « imaginaire », sans contact physique. Il est ainsi nomme du nom du philosophe grec Platon et d’une extension de sa théorie exposée dans le Banquet. Le fait que ce sont des qualités qui sont aimées dans une personne, et non la personne elle-même.

Dans son extension de sens a la Reconnaissance, il s’agit d’un amour par l’esprit, un amour dans les idées. Les relations a distance sont bien souvent constituées d’amour platonique a des degrés divers. Généralement, il est associe a une sorte de rêve, de fantasme, dans lesquels l’envie d’être avec la personne aimée provoque un sentiment de tristesse. Il ne faut cependant pas le confondre avec l’amour courtois du Moyen-âge.

Platon accordait pour sa part une place naturelle aux relations charnelles. Dans le Banquet, a travers le personnage d’une prêtresse, Diotime explique ainsi que la sexualité est nécessaire pour avancer sur le chemin menant a la vérité. C’est sans doute sa description du refus par Socrate de relations charnelles avec Alcibiade, relate dans ce même Banquet, qui a accrédite par la suite la confusion entre amour platonique et vision non charnelle de l’amour.


Théorie du Beau chez Platon :
1. Le premier degré consiste en une attraction charnelle ou les plaisirs de la chair l’emportent, première étape sur le chemin de l’amour des idées. Il s’agit déjà d’un amour de la perfection : celle des formes.
2. La seconde phase recherche quelque chose de plus : la personne est appréciée pour son esprit, complément de son corps, deuxième étape de l’ascension de l’âme.
3. Enfin, on en arrive au détachement complet du sensible pour atteindre une recherche intégrale des idées intelligibles : c’est l’amour des idées.
Cette théorie est liée a sa vision de l’éducation proposée dans Les Lois, ou l’art est utilise pour faire accéder les âmes au monde intelligible et les éduquer au sein de la cite. Les arts sensibles, ceux des simulacres, viennent en premier ; puis arrive l’art qui privilégie les idées du courage et de la valeur militaire ; et enfin vient l’art qui permet d’aller vers la philosophie auquel très peu parviennent.

Aristote, quant a lui, ne théorise presque pas l’amour, mais il met l’accent sur l’amitié (valeur également partagée par les écoles de sagesse ascétique). Il faudra attendre l’élégie romaine pour que la sexualité soit a nouveau célébrée dans la littérature, mais cette fois, sans la passion céleste et l’idéalisation du sentiment amoureux.

Epicure pose la question de la sincérité de l’amitié. Qu’est-ce qu’un véritable ami ? Comment définir l’amitié vraie ? Pour Epicure, le veritable ami est avant tout celui qui prévient les besoins de l’autre, lui évitant ainsi les troubles de l’âme et lui permettant d’accéder a l’ataraxie. L’amitié est finalement un des plaisirs du sage, de très loin supérieur a la passion amoureuse source de malheurs.


L’amour peut être perçu essentiellement comme la quête d’un manque, lorsque la notion oblative ne s’est pas développée.

L’amour que l’on porte a une personne ou un objet naitrait par ce qu’il nous apporte ou est susceptible de nous apporter. « Aimer » ne serait autre qu’une façon inconsciente d’avouer sa propre impuissance à l’autonomie pour un besoin particulier a un moment donne.

Besoin d’aimer ou besoin de se sentir aimer ne serait autre qu’un besoin égoïste, qu’une attente de la personne qui pourrait combler les manques immatériels ou matériels que nous ne serions pas capables de satisfaire par nous-mêmes. Par exemple, en Occident, le besoin d’un enfant entraînerait le besoin d’une compagne ou d’un compagnon a nos cotes, besoin qui nourrit un sentiment d’amour ou de besoin d’amour pour la personne que l’on attend pour concevoir cet enfant.

La réalité psychique du besoin d’enfant résiderait plus dans un besoin de sécurité motive apparemment par le bien de l’enfant : le nourrir et l’accompagne vers l’âge adulte. Mais cette attitude, apparemment généreuse, sous-tendrait en fait un désir cache du parent d’être accompagne vers la vieillesse.

Dans ce type de situation, « aimer » ou dire « je suis amoureux (se) », serait une façon inconsciente de dire : « j’espère que la personne pour laquelle j’éprouve des sentiments amoureux m’apportera les choses que j’attends d’elle ». Tant que l’on sent chez la personne aimée la présence des choses que l’on attend d’elle, le sentiment perdure, mais si la personne aimée perd ou ne dispose pas d’une partie de ce que l’autre attend, le sentiment d’amour s’estompe ou s’éteint. Lorsque ce sentiment s’estompe, il n’est pas rare d’entendre : « Nos deux chemins se sont séparés » car « mes besoins ont changes », « nous n’avons pas suivi la même route », etc. A ce moment, la personne qui se sent « en danger » peut être sujette a des crises d’anxiétés. La personne quittée peut y être plus ou moins indifférentes ; si tel n’est pas le cas celui qui est « abandonné » aura probablement un sentiment de tristesse, de jalousie, de colère ou même de haine…

Lorsqu’on analyse ce type de relation, on est tente d’utiliser des rapports proportionnels et de donner une note de 1 a 100 a l’amour ‘offert’ a la personne aimée ; par exemple 75 ; l’autre personne ne pourrait pas aimer au delà de 25…
Cette relation amoureuse serait, par définition, déséquilibrée ; si le déséquilibre demeure trop important, la séparation devient la seule porte de sortie car la relation devient insupportable pour les deux parties tant les reproches, les disputes sont présentes. C’est la personne qui aime le plus qui ferait le plus de reproches ou provoquerait le plus de disputes. L’histoire d’amour qui dure serait une histoire dans laquelle la ‘note’ d’amour des deux belligérants serait proche de 50, une sorte d’équilibre mu par les indispensables projets avoues ou inavouables des deux êtres qui s’aiment.

le besoin d'amour

L’amour peut être perçu essentiellement comme la quête d’un manque, lorsque la notion oblative ne s’est pas développée.

L’amour que l’on porte a une personne ou un objet naitrait par ce qu’il nous apporte ou est susceptible de nous apporter. « Aimer » ne serait autre qu’une façon inconsciente d’avouer sa propre impuissance à l’autonomie pour un besoin particulier a un moment donne.

Besoin d’aimer ou besoin de se sentir aimer ne serait autre qu’un besoin égoïste, qu’une attente de la personne qui pourrait combler les manques immatériels ou matériels que nous ne serions pas capables de satisfaire par nous-mêmes. Par exemple, en Occident, le besoin d’un enfant entraînerait le besoin d’une compagne ou d’un compagnon a nos cotes, besoin qui nourrit un sentiment d’amour ou de besoin d’amour pour la personne que l’on attend pour concevoir cet enfant.

La réalité psychique du besoin d’enfant résiderait plus dans un besoin de sécurité motive apparemment par le bien de l’enfant : le nourrir et l’accompagne vers l’âge adulte. Mais cette attitude, apparemment généreuse, sous-tendrait en fait un désir cache du parent d’être accompagne vers la vieillesse.

Dans ce type de situation, « aimer » ou dire « je suis amoureux (se) », serait une façon inconsciente de dire : « j’espère que la personne pour laquelle j’éprouve des sentiments amoureux m’apportera les choses que j’attends d’elle ». Tant que l’on sent chez la personne aimée la présence des choses que l’on attend d’elle, le sentiment perdure, mais si la personne aimée perd ou ne dispose pas d’une partie de ce que l’autre attend, le sentiment d’amour s’estompe ou s’éteint. Lorsque ce sentiment s’estompe, il n’est pas rare d’entendre : « Nos deux chemins se sont séparés » car « mes besoins ont changes », « nous n’avons pas suivi la même route », etc. A ce moment, la personne qui se sent « en danger » peut être sujette a des crises d’anxiétés. La personne quittée peut y être plus ou moins indifférentes ; si tel n’est pas le cas celui qui est « abandonné » aura probablement un sentiment de tristesse, de jalousie, de colère ou même de haine…

Toutes les religions traitent de l’amour


Principe fondateur de la religion chrétienne, les sociétés judéo-chrétiennes sont fortement marquées par cette notion religieuse de l’amour. L’amour pousse un individu à avoir la foi en son dieu. La théologie est la spécialité qui traite de ce sujet.
Dans les bouddhismes Mahayana et Vajrayana (bouddhisme vietnamien, chan, zen, lamaisme), l’amour est l’une des quatre qualités d’être que le pratiquant doit développer, l’un des « QUATRES INFINIS » ou n »QUATRES INCOMMENSURABLES » : l’amour, la compassion, la joie et l’équanimité, les tibétains définissent l’amour comme un souhait du bonheur de l’autre ; la compassion, comme un souhait de cessation de la souffrance de l’autre ; la joie, comme une participation a son bonheur ; l’équanimité comme le fait d’être attentif de façon semblable a tout être toute chose sans établir un attachement privilège . Tout pratiquant de bouddhisme Mahayana doit souhaiter la « boddhicitta »-« l’esprit d’éveil »- : souhaiter obtenir l’éveil ou les qualités spirituelles pour le bien des êtres, et ultimement, libérer définitivement les souffrances humaines. Karuna (sansk), est traduit par « compassion »en français et « loving - kindness » en anglais, une activité d’attention aimante envers l’autre. Au Tibet, l’on décrit la compassion comme l’attitude de la mère attentive face à ses enfants.

Dans le bouddhisme Mahayana, d’une façon générale, la compassion, ou « amour tendresse » est à développer conjointement a la sagesse (compréhension de la nature réelle, objective des phénomènes, philosophie du non soi…). La sagesse permet de s’affranchir de l’idée du soi, donc de toute tendresse égotique ou narcissique. En cela, elle participe à l’émergence d’une « compassion infinie ». De même, la sagesse exige une grande compassion pour être actualisée : l’extinction de l’illusion du soi, pour les bouddhistes, exigent une infinie dévotion, une immense abnégation. Aussi ,pour les bouddhistes du Tibet, sagesse et compassion(ou « amour tendresse »)se développent l’un l’autre jusqu'à conduire le pratiquant dans une « terre pure » de boddhisattva c.à.d. jusqu'à l’actualisation du potentiel humain d’amour, de joie, de compassion et d’équanimité.

Dans le bouddhisme ancien, selon l’enseignement du Bouddha, cette vision de l’amour n’apparait pas. Le Bouddha insiste surtout sur le détachement qui conduit a la suppression du désire, et donc au bonheur durable : cessation de la souffrance, nirvana). Ce n’est qu’entre les Ier et IVème siècle ap. J-C. qu’émergera le bouddhisme Mahayana pour lequel l’action de compassion et d’amour envers l’autre prime sur l’ascèse et la méditation.

Pour les bouddhismes issus des développement du Mahayana et du Vajryana, amour, joie et compassion ne sont pas des émotions mais des véritables qualités d’êtres,. Les émotions telles la colère, la jalousie, la peur, l’avidité, l’orgueil, passion ne sauraient durer, elles sont passagères qui proviennent de l’attachement et du désir. Au contraire, l’amour, la joie, la compassion peuvent se développer infiniment et sans être nécessairement dépendantes d’un objet ou de la présence d’un être. Le pratiquant peut les porter en lui, les développer infiniment et au-delà de tout attachement.

l'amour pour la philosophie


Pour la philosophie l’amour a constitué un thème.
« vivre d’amour et d’eau fraiche » est un idéal rêvé par certains. Ni guerre ni labeur ; uniquement l’amour « peace and love » (« paix et amour »). Plaisir du non violence de la séduction, de l’érotisme et des divertissements sexuels.
L’amour est un thème aborde avec profondeur par la philosophie. Par exemple, pour répondre a cette question : l’homme est-il à la source de l’amour qu’il vit ou l’amour est-il un concept naturel qui s’impose à l’homme ?

Le philosophe Baruch Spinoza qui s’est beaucoup penche sur la question, notamment dans son éthique, définit l’amour ainsi :
« L’amour n’est autre chose que la joie, accompagnée de l’idée d’une cause extérieure ; nous voyons également que celui qui aime s’efforce nécessairement de se rendre présent et de conserver la chose qu’il aime.

L’amour du prochain se définit comme une force intérieure qui pousse un individu a rechercher la paix et a la partager avec les autres. Le désire d’amour se traduit par celui d’être avec l’autre ou les autres, celui d’accepter de recevoir et de donner, celui de dialoguer, de vivre avec, de comprendre, d’accompagner…

L’amour est un sentiment envers un être ou une chose qui pousse les personnes qui le ressentent à adopter un comportement, plus ou moins rationnel, les entraînant principalement à rechercher une proximité pouvant être tendre, physique, passionnée, intellectuelle, spirituelle, voire imaginaire, vis-à-vis de l'objet de cet amour. L’amour peut être, selon la situation, faible, forte ou obsessionnelle. Selon ses critères, il peut être plus ou m oins contrôlé par la personne qui le ressent.

L’amour est une émotion affective à la fois simple et complexe, perturbée par les cultures, débattue depuis des siècles et encore débattue de nos jours.
Dans la grec antique, ce terme d’amour, recouvre trois sentiments distincts de la Grèce antique : l’éros, le philos et l’agape.
•le philos se rapproche de l’amitié telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est une forte estime réciproque entre deux personnes de statues sociaux proches. Elle ne pouvait exister à l’époque qu’entre deux personnes du même sexe, du fait de l’inégalité entre les sexes. C’est une extension de l’amitié.
•L’éros désigne l’attirance sexuelle, le désire. Il est l’une des passions néfastes.
•L’agape est l’amour du prochain, une relation univoque que l’on rapprocherait aujourd’hui de l’altruisme. Il se caractérise par sa spontanéité, ce n’est pas un acte réfléchi ou une forme de politesse mais une réelle empathie pour les autres qu’ils soient inconnus ou intimes. Dans la tradition chrétienne des pères de l’Eglise, ce mot est assimile au concept de charité, bien que celui-ci soit plus proche d’une relation matérielle établie avec des personnes en souffrance.