14/01/2010
Platon,Aristote,Epicure et laecre
L’amour selon PLATON, appelé l’Amour platonique est une expression et une conception des relations amoureuses qui date de la renaissance. Il s’agit d’un amour en dehors de toute sensualité, de type « imaginaire », sans contact physique. Il est ainsi nomme du nom du philosophe grec Platon et d’une extension de sa théorie exposée dans le Banquet. Le fait que ce sont des qualités qui sont aimées dans une personne, et non la personne elle-même.
Dans son extension de sens a la Reconnaissance, il s’agit d’un amour par l’esprit, un amour dans les idées. Les relations a distance sont bien souvent constituées d’amour platonique a des degrés divers. Généralement, il est associe a une sorte de rêve, de fantasme, dans lesquels l’envie d’être avec la personne aimée provoque un sentiment de tristesse. Il ne faut cependant pas le confondre avec l’amour courtois du Moyen-âge.
Platon accordait pour sa part une place naturelle aux relations charnelles. Dans le Banquet, a travers le personnage d’une prêtresse, Diotime explique ainsi que la sexualité est nécessaire pour avancer sur le chemin menant a la vérité. C’est sans doute sa description du refus par Socrate de relations charnelles avec Alcibiade, relate dans ce même Banquet, qui a accrédite par la suite la confusion entre amour platonique et vision non charnelle de l’amour.
Théorie du Beau chez Platon :
1. Le premier degré consiste en une attraction charnelle ou les plaisirs de la chair l’emportent, première étape sur le chemin de l’amour des idées. Il s’agit déjà d’un amour de la perfection : celle des formes.
2. La seconde phase recherche quelque chose de plus : la personne est appréciée pour son esprit, complément de son corps, deuxième étape de l’ascension de l’âme.
3. Enfin, on en arrive au détachement complet du sensible pour atteindre une recherche intégrale des idées intelligibles : c’est l’amour des idées.
Cette théorie est liée a sa vision de l’éducation proposée dans Les Lois, ou l’art est utilise pour faire accéder les âmes au monde intelligible et les éduquer au sein de la cite. Les arts sensibles, ceux des simulacres, viennent en premier ; puis arrive l’art qui privilégie les idées du courage et de la valeur militaire ; et enfin vient l’art qui permet d’aller vers la philosophie auquel très peu parviennent.
Aristote, quant a lui, ne théorise presque pas l’amour, mais il met l’accent sur l’amitié (valeur également partagée par les écoles de sagesse ascétique). Il faudra attendre l’élégie romaine pour que la sexualité soit a nouveau célébrée dans la littérature, mais cette fois, sans la passion céleste et l’idéalisation du sentiment amoureux.
Epicure pose la question de la sincérité de l’amitié. Qu’est-ce qu’un véritable ami ? Comment définir l’amitié vraie ? Pour Epicure, le veritable ami est avant tout celui qui prévient les besoins de l’autre, lui évitant ainsi les troubles de l’âme et lui permettant d’accéder a l’ataraxie. L’amitié est finalement un des plaisirs du sage, de très loin supérieur a la passion amoureuse source de malheurs.
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