"L'AMITIE est L'AMOUR sans ailes !!"

"L'EGOISME est le poison de L''AMITIE"

14‏/01‏/2010

A propos de l'amitié



Aristote distinguait trois sortes d’amitié :
• L’amitié en vue du plaisir ;
• L’amitié en vue de l’intérêt ;
• L’amitié des hommes de bien, semblables par la vertu.


Pour Aristote, la seule veritable amitié est l’amitié vertueuse. Cette dernière est recherchée par tout homme, même si tout homme ne la rencontre pas nécessairement. Elle peut naitre entre deux individus d’ « égale vertu » selon le philosophe et se distingue de l’amour en cela que l’amour crée une dépendance entre les individus. Toujours selon Aristote, l’ami vertueux(« veritable ») est le seul qui permet a un homme de progresse car l’ami vertueux est en réalité le miroir dans lequel il est possible de se voir tel que l’on est. Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur, notion évoquée dans le dernier livre de l’Ethique a Nicomaque et qui est, pour Aristote, a plus importante.


Une relation d’amitié peut prendre différentes formes ; de l’entraide, l’écoute réciproque, a l’échange de conseils, au soutien, en passant par le partage de loisirs.

SOCRATE en parlant de l’amitié, établit une distinction entre les trois concepts du bon, du mauvais et du ni bon ni mauvais. Comme convenu précédemment, le bon se suffit a lui-même et ne peut donc prendre l’initiative d’une relation amicale. Il en est de même du mauvais, dont la méchanceté esclot toute forme d’amitié. Reste le ni bon ni mauvais. Il ne peut être ami de ce qui lui ressemble, l’amitié ne pouvant naitre entre deux êtres semblables, tout comme il ne peut être ami de ce qui lui ressemble, l’amitié ne pouvant naitre entre deux êtres semblables, tout comme il ne peut être l’ami du mauvais. La seule combinaison valable est donc que l’amitié peut être ressentie par le ni bon ni mauvais pour le bon.
SOCRATE va plus loin pour démontrer que les choses ou les personnes faisant l’objet d’un sentiment d’amitié ne sont pas aimées pour elles-mêmes, mais pour autre chose, laquelle est aussi aimée pour autre chose, et ainsi de suite jusqu'à parvenir au principe premier, au premier objet de l’amitié.

Le médecin par exemple, n’est pas aime pour lui-même mais pour la sante qu’il procure. La sante, quant a elle, n’est pas aimée pour elle-même mais pour le bien-être général auquel elle contribue, et ainsi de suite. En continuant sur cette voie, affirme Socrate, nous pourrions arriver a un principe premier qui nous renverra plus a un autre objet aime, mais qui sera aime pour lui-même. Toutefois il garde le silence sur la nature de ce premier objet de l’amitié.

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